Pourquoi une PME aurait-elle besoin de mesurer ses capitaux immatériels ?

70 à 80% de la valeur d’une entreprise est « hors bilan ». Capital humain, capital organisationnel, capital marque, capital client, capital savoir … Tout cela et bien plus encore forme la valeur de l’entreprise.

Le dirigeant pilote plus ou moins consciemment tous ces indicateurs. Et dans le monde économique de plus en plus complexe, plus ces indicateurs pourront être concrets, mesurables, pertinents, fiables, plus les décisions stratégiques seront facilitées.

  • Vous voulez démarrer une campagne de promotion de votre marque dans les réseaux sociaux : comment en mesurerez vous l’impact ?
  • Vous voulez instaurer un climat d’innovation et de motivation dans vos équipes : quels seront vos indicateurs de réussite ?
  • Quel peut-être l’impact d’une réorganisation interne sur votre capital client ?
  • Comment mettre toutes les chances de votre côté lors d’une opération de croissance externe ?

La mesure de l’immatériel vous aide à mieux connaître votre PME, à mieux la piloter, à mieux la valoriser, que ce soit chez le banquier ou par rapport à vos concurrents. Il s’agit de mesurer des actifs, comme dans un bilan comptable, afin de vous permettre de mieux piloter vos actions.

Capital Immatériel et Développement Durable

La définition du développement durable, à son origine dans le rapport Brundtland de la Commission mondiale de l’environnement et du développement (ONU), est la suivante :

« Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. »

L’évaluation du capital immatériel a pour but de mesurer la capacité des entreprises à générer des profits : de quels potentiels dispose-t-elle ? Dans cette mesure, le capital « partenaires » est déjà présent, de façon à savoir si elle peut compter sur ses fournisseurs; le capital environnemental est aussi présent, pour évaluer la dépendance à l’environnement. Au delà du développement durable, le capital immatériel est donc un outil très intéressant pour aborder la thématique de la RSE.

  • La question clé de la notation RSE : Que fait l’entreprise pour ses parties prenantes ?
  • La question clé de l’approche KI : Quelle est la valeur des parties prenantes pour l’entreprise ?

Demain

L’utilisation de cette valorisation est à instaurer dans les us et coutumes de l’économie, et c’est en cela qu’il s’agit d’un défi à la fois innovant et pertinent, aujourd’hui, pour demain.

N’hésitez pas à réagir sur ces propos : ce sont les dirigeants de PME qui décideront de ce que vaut cette mesure !